Institut Francilien
d’Implantation Cochléaire

audioles exercices

avant l’implantation

la phase de bilan

Un bilan pluridisciplinaire est indispensable afin de permettre à l’équipe d’implantation de recueillir les informations nécessaires pour évaluer l’indication d’implantation cochléaire. L’indication d’implantation cochléaire répond à des règles strictes établies par la Haute Autorité de Santé (HAS)

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à vous référer au document : “Le traitement de la surdité par implants cochléaires ou du tronc cérébral” établi par la HAS.

Document HAS
Un bilan pluridisciplinaire est indispensable

en quoi consiste le bilan ?

Dans cette perspective, les examens et bilans
suivants seront proposés :

L’examen ORL

L’examen clinique ORL permet de réunir des informations concernant l’histoire de la surdité, les antécédents médicaux et la gêne ressentie actuellement.

Le médecin ORL examine l’oreille externe et moyenne à l’aide d’un otoscope afin d’observer l’état des conduits auditifs et, par exemple, de repérer un éventuel bouchon de cérumen, une anomalie du tympan ou des pathologies telles qu’une otite séromuqueuse ou un cholestéatome.

Un examen audiométrique est également effectué afin de mesurer le seuil d’audition selon différentes fréquences (audiométrie tonale) et l’intelligibilité ou compréhension de la parole selon différentes intensités (audiométrie vocale) dans une cabine insonorisée, dans le calme et dans le bruit.

Au terme de cet examen, le médecin ORL proposera, si nécessaire, la réalisation d’un bilan pré-implant et/ou l’adaptation de prothèses auditives conventionnelles.

Le bilan audiométrique

Des examens audiométriques (audiométrie tonale et vocale) permettent d’évaluer la perte auditive et de comprendre son impact sur la perception et l’intégration de la parole. L'audiométrie tonale permet de déterminer un seuil d’audition selon les différentes fréquences (exprimées en Hz) et niveaux d’intensité (exprimés en dB).

L’audiométrie vocale permet d’évaluer la compréhension de la parole (intelligibilité exprimée en %) selon différentes intensités (exprimées en dB).

Une mesure des potentiels évoqués auditifs est également effectuée dans le cadre de l’évaluation des surdités de perception.

le bilan vestibulaire

Le médecin ORL interroge le patient sur son équilibre et la nature des vertiges en lui faisant faire des mouvements au moyen de tests cliniques spécifiques. Il s’agit d’un examen médical spécialisé au cours duquel le médecin étudie les mouvements des yeux à la recherche de mouvements anormaux des yeux – ou nystagmus - tels que des mouvements de va-et-vient, horizontaux, verticaux et/ou circulaires) et pratique des examens spécialisés complémentaires tels qu’une vidéo-nystagmographie qui enregistre les nystagmus spontanés et les nystagmus provoqués par les épreuves caloriques et par les épreuves rotatoires pendulaires.

Sources : https://www.ameli.fr/val-de-marne/assure/sante/themes/perte-acuite-auditive/bilan-auditif-traitement-aides-auditives

l’examen radiologique

Un scanner et une IRM permettent de s’assurer de la faisabilité de l’implantation cochléaire, de décider du côté à implanter et de préparer l’acte chirurgical avec la possibilité de calculer l’angle d’insertion optimal de l’électrode à partir de la taille de la cochlée.

le bilan orthophonique

Lors du bilan pré-implant, l’orthophoniste recueille les informations concernant l’histoire de la surdité et de l’appareillage avec des prothèses auditives conventionnelles, les antécédents médicaux ainsi que le mode de vie du patient (situation familiale, interactions sociales, vie professionnelle, …). Des questionnaires sont proposés afin d’évaluer la qualité de vie dans le contexte de la perte auditive.

L’objectif de ce bilan est également d’évaluer la gêne ressentie par le patient et l’impact de la surdité sur les capacités de compréhension de la parole au moyen de tests de perception dans le silence et dans le bruit. Une évaluation des fonctions cognitives et exécutives avec des tests de repérage est systématiquement effectuée à partir de 65 ans afin de repérer d’éventuels déficits pouvant avoir un impact sur les capacités d’intégration de la parole.

L’évaluation porte également sur l’utilisation des différents médias (téléphone, télévision, internet) dans le contexte de l’atteinte auditive ainsi que sur le recours à des moyens d’aide à la communication comme une application de transcription instantanée.

Par ailleurs, ce bilan a pour objectif de présenter au patient le fonctionnement de l’implant cochléaire et le déroulement du suivi post-implant en termes de réglages et de rééducation. Il s’agit d’évaluer avec la personne candidate à l’implantation cochléaire ses attentes concernant l’implant cochléaire, ses besoins et ses capacités d’adaptation afin d’optimiser la réhabilitation auditive.

l’entretien psychologique

L’entretien psychologique permet d’évaluer la motivation et les attentes du candidat à l’implantation cochléaire ainsi que l’absence de contre-indication.

L’indication d’implantation cochléaire est ensuite discutée avec l’équipe lors de la Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) hebdomadaire au vu de l’ensemble des résultats de ces bilans et examens.

le parcours d’implantation

3 étapes

Les personnes qui souhaitent bénéficier d'une implantation cochléaire suivront les étapes suivantes :

  • le bilan
    pré-implant

    Cette étape permet de savoir si vous êtes éligible ou non à l'implantation cochléaire. cochléaire.

  • l’implantation cochléaire

    L’étape d’hospitalisation et d’opération chirurgicale permet la pose de l’implant cochléaire.

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  • Après l'implantation

    Cette phase permet de développer et d’optimiser la compréhension de la parole avec l’implant.

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